L’ancien ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, Nassim Diafat,vient d’être interpelé par la justice, pour une affaire de corruption.
Affaire corruption : de nouvelles têtes tombent
Le verdict de la Cour du Pôle Judiciaire Économique et Financier de Sidi M’hamed est sans appel. Même à d’anciens responsables, ayant occupé d’importants postes,la loi s’applique sans demi-mesure. Ainsi, après un examen minutieux des preuves présentées au tribunal, l’ancien ministre délégué chargé des Petites et Moyennes Entreprises, Nassim Diafat, a été condamné à 5 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars algériens. De son côté, le PDG précédent de la société « Alrim », T. Mokhtar, a été condamné à 3 ans de prison ferme et une amende d’un million de dinars.
Une sentence prononcée, après des mois d’enquête
Les faits dont ces derniers sont reconnus coupables, ont fait l’objet d’enquête de longue haleine, passée au peigne fin des procédures légales. A la fin du procès, les familles des accusés n’ont pas caché leur déception, quant à la décision de la cour vis à vis de leur parent. Mais une chose est certaine: ce verdict de la Cour dénote de son engagement à lutter contre la corruption et à garantir l’application de la loi. Il représente également un avertissement à l’endroit de ces responsables, qui s’estiment intouchables par la loi.
C’est bien mais il faut éliminer tous les adeptes de la corruption, il faut les brûler ou leurs coupé les mains, comme ça servira de leçon pour d’autres.