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Coopération Maroc France : Les Imams Marocains en France épargnés par la nouvelle directive anti-détachement

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Coopération Maroc France-Découvrez les détails de la récente décision française d’arrêter l’accueil des nouveaux imams détachés en 2024. Comment cette directive impacte-t-elle la relation entre la France et le Maroc? Explorez les nuances de cette mesure et son influence sur la communauté religieuse.

La France a décidé de ne plus accepter de nouveaux imams

La dynamique entre la France et le Maroc dans le domaine religieux prend un nouveau tournant avec l’annonce récente du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, concernant la fin de l’accueil des imams détachés à partir de janvier 2024. Cette mesure, inscrite dans le discours d’Emmanuel Macron sur le « séparatisme islamiste » en février 2020, soulève des questions cruciales sur la coopération franco-marocaine.

La France a décidé de ne plus accepter de nouveaux imams détachés venant d’autres pays à partir du 1er janvier 2024. Selon une lettre adressée aux pays concernés, cette directive vise à mettre fin à un système accusé de favoriser un « islam consulaire ». Après le 1er avril 2024, les imams détachés encore présents ne pourront plus maintenir leur statut actuel sur le territoire français.

Bien que cette mesure concerne principalement l’Algérie et la Turquie, le Maroc se distingue en étant exempt de cette décision. La raison en est l’approche particulière adoptée par le Maroc, qui avait envoyé un contingent de 30 imams en 2009. Contrairement aux imams détachés des autres pays, ceux du Maroc n’étaient pas rémunérés par l’État marocain. L’Union des mosquées de France (UMF) les avait pris en charge jusqu’en 2021, puis des associations françaises ont assumé cette responsabilité avec leurs propres ressources à partir de 2022.

La question des imams détachés

Cependant, la question des imams détachés reste complexe, et un « statut d’imam », actuellement inexistant, doit être défini pour résoudre ce dilemme. Mohammed Moussaoui, co-président du Conseil français du culte (CFCM), exprime des regrets quant à cette situation et rappelle la convention bilatérale signée en 2015 entre le Maroc et la France pour la formation des imams français à l’Institut Mohammed VI de la formation des imams à Rabat.

En conclusion, cette évolution dans la politique des imams détachés en France souligne l’importance de la coopération entre la France et le Maroc dans la gestion des cultes. La relation unique entre ces deux pays dans le domaine religieux devrait continuer à jouer un rôle clé dans la définition de l’avenir des imams en France.

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