Au cours du premier trimestre de 2025, l’Algérie a vu sa production dans le secteur des hydrocarbures décliner de 3,3 %. Cette baisse s’inscrit dans une tendance générale de chute de la production industrielle publique observée sur la même période.
Chute de la production d’hydrocarbures
Selon l’Office national des statistiques (ONS), la production industrielle publique a décru de 3,5 % par rapport au premier trimestre de l’année précédente, qui avait montré une croissance de 3,0 %. Cette baisse affecte une majorité des secteurs industriels.
Déclin alarmant du GNL et du raffinage
Cette tendance négative a commencé dès le second trimestre de 2024, avec une continuation en 2025, affichant une diminution de 3,3 % par rapport à une hausse de 2,2 % un an plus tôt. Le secteur de la liquéfaction du gaz naturel (GNL) est particulièrement touché, avec une réduction sévère de 17,5 %. Après des augmentations en 2024, notamment au premier et troisième trimestre (+7,2 % et +9,2 %, respectivement), le raffinage du pétrole brut doit désormais composer avec une baisse de 2,2 %. De manière plus modérée, la production combinée de pétrole brut et gaz naturel diminue de 0,3 %.
Résilience de certains secteurs
La baisse de la production ne concerne pas que les hydrocarbures. En effet, le secteur des mines et carrières, qui avait connu une croissance en 2023 et 2024, subit une décroissance de 3,7 % au premier trimestre 2025. Le secteur des industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques (ISMEE), malgré une augmentation notable de 25,1 % au trimestre précédent, chute fortement de 41,7 % ce trimestre, contrastant avec une baisse de 6,2 % l’année d’avant. Les industries chimiques, agroalimentaires et textiles connaissent également des baisses respectives de 11,3 %, 10,2 %, et 4,9 %.
Dans ce contexte difficile, certains secteurs tirent leur épingle du jeu. Le secteur énergétique enregistre une augmentation de 4,0 %, tandis que la construction reste en croissance avec une progression de 1,5 %. Les industries du bois et des cuirs affichent également des hausses respectives de 19,6 % et 13,1 %.