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Christian Rioux : « La haine antifrançaise pour camoufler la faillite économique et politique d’un pays »

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Algérie – L’écrivain et journaliste canadien Christian Rioux s’est violemment attaqué au régime algérien dans sa chronique publiée ce vendredi 22 octobre dans les colonnes du quotidien québécois le Devoir, l’un des plus influents quotidiens indépendants du Québec.

Dénonçant « le régime corrompu qui dirige l’Algérie depuis un demi-siècle », Christian Rioux, Journaliste au Devoir et auteur de plusieurs essais et d’un recueil de poèmes, a estimé que le régime algérien verse éternellement dans les manipulations pour instrumentaliser l’histoire coloniale et détourner l’attention de son opinion publique sur ses problèmes ou crises internes.

L’écrivain canadien a, par ailleurs, défendu le président français Emmanuel Macron qui avait dénoncé le recours permanent du régime algérien à la « rente mémorielle » dans ses rapports complexes avec la France. « Quatre ans plus tard, il a raison de qualifier de « rente mémorielle » cette haine antifrançaise que brandit périodiquement le régime d’Alger. Rien de tel pour camoufler la faillite économique et politique d’un pays pourtant riche de sa jeunesse comme de son pétrole et de son gaz », a affirmé à ce propos Christian Rioux dans sa chronique incendiaire qui critique sévèrement le régime algérien et ses principaux hauts responsables.

« Il y a longtemps que les français ne s’intéressent plus à l’Algérie »

Christian Rioux déplore aussi une grande hypocrisie entretenue autour des relations algéro-françaises en rappelant quelques vérités amères. « On dit souvent que l’Algérie hante la France. C’est faux. Il y a longtemps que les Français ne s’intéressent plus à l’Algérie. Même si les historiens continueront longtemps à déterrer les horreurs de cette époque, pour l’homme de la rue, c’est une affaire classée. C’est plutôt à Alger et dans les enclaves à majorité musulmane des banlieues françaises que ce passé demeure une obsession. Or, la repentance n’a de sens que si chacun reconnaît ses torts et que l’on tourne la page. On en est loin ! », indique enfin le chroniqueur du quotidien Le Devoir.

Soulignons enfin que Christian Rioux fut le correspondant du Devoir à Paris depuis 1995, il a aussi écrit pour L’actualité, Le Monde, Libération, La Croix, Courrier international et le journal espagnol La Vanguardia. Lauréat des prix Olivar-Asselin, Judith-Jasmin, Jules-Fournier et d’une Plume d’or (Paris), il a été boursier Nieman à l’Université Harvard et a publié Voyage à l’intérieur des petites nations (2000), Carnets d’Amérique (2005) et Les années temporaires (2002). Il a également été président de l’Académie des lumières à Paris. Christian Rioux est aussi membre associé de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques de l’Université du Québéc à Montréal (UQAM).

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