Depuis le début de septembre 2025, l’Union européenne a banni officiellement l’usage des vernis à ongles semi-permanents. Cette décision découle de la présence de TPO, une substance identifiée comme toxique pour la reproduction. Cette mesure a interpellé l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE), qui met en exergue les répercussions potentielles pour les utilisatrices algériennes.
Quelles conséquences pour le marché algérien ?
L’APOCE souligne cette interdiction émise par la Commission européenne le 7 août 2025, qui est entrée en vigueur dès septembre. Selon l’association, cette interdiction concerne non seulement la vente mais aussi la distribution et l’utilisation des produits cosmétiques contenant du TPO. Cela inclut également les produits achetés précédemment, sans exception.
Inquiétudes pour les consommatrices algériennes
La question se pose sur les répercussions de cette interdiction pour le marché algérien. En Algérie, de nombreuses marques de vernis semi-permanents importées d’Europe continuent d’être en vente, notamment dans les salons professionnels. Les internautes, notamment sur Facebook, manifestent leur inquiétude en s’attendant à une redistribution des stocks européens en Afrique, y compris en Algérie. Alors que la production locale de produits cosmétiques répond à plus de 70 % des besoins nationaux, il est crucial d’évaluer les risques liés aux produits importés.
Face à ces préoccupations, la vigilance est de mise pour les consommatrices algériennes, alors que les stocks européens de vernis à ongles interdits pourraient se retrouver sur le marché local.