Après le Niger, c’est au tour de l’Algérie de dirigé le Comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc). En effet, lors de la session extraordinaire du Conseil des chefs d’état-major des pays membres qui s’est tenue mardi à Alger, la passation de la présidence du Conseil entre l’Algérie et le Niger a été faite.
Selon les informations, cette session extraordinaire intervient dans un contexte régional mouvement et marqué par l’instabilité au Mali et au Niger. Ces derniers qui ont été secoués par des coups d’Etat respectivement en mai 2021 et en juillet 2023. Cette instabilité constitue un avantage aux groupes terroristes qui redoublent d’actes de nuisance dans la région. La rencontre a été donc « une opportunité pour les chefs des délégations d’exposer et d’échanger les analyses et points de vue sur le contexte prévalant dans la zone d’intérêt ainsi qu’aux niveaux régional et international », a indiqué le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.
Dans la même logique d’idée, le chef d’état-major de l’ANP a affirmé que cette rencontre constitue « une occasion pour évaluer, de manière objective, les enjeux sécuritaires auxquels est confrontée notre région et coordonner, avec efficacité et engagement, les efforts déployés, pour permettre de prendre les décisions nécessaires afin d’atteindre les objectifs sécuritaires tracés par nos pays ».
Pour rappel, l’Algérie dispose d’une longue frontière de plus de 2800 km avec les trois autres pays membres du Cemoc. La rencontre a été faite en présence du général d’armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’ANP, le général de Brigade Moussa Salaou Barmou, chef d’état-major des armées nigériennes et président en exercice du Conseil des chefs d’état-major du Cemoc, le général de Division Oumar Diarra, chef d’état-major général des armées maliennes, le général de Brigade Mohammed El Mokhtar Cheikh Menni, chef d’état-major de l’armée de terre mauritanienne.