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Voyage vers le Canada : voici les semonces d’une avocate

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Le Canada figure dans la prestigieuse liste des destinations privilégiées par les Algériens. Et si des personnes pensent que s’y rendre est chose facile, qu’elles se détrompent. Pour s’y rendre, les choses ne sont pas aussi aisées qu’on le pense. Les détails dans cette édition du mercredi 28 décembre 2022.

Le canada est un pays d’opportunités et de chances égales, doté d’un programme d’immigration « facile » et d’une politique d’immigration « favorable ». Il est donc souvent perçu comme une destination privilégiée pour l’immigration. Mais attention ! Il ne faut pas sous-estimer les étapes et les obstacles à surmonter pour réussir son projet d’immigration au Canada.

Voyage vers le Canada : Diane Serres met en garde

En effet, Diane Serres est une avocate française qui voit passer plusieurs dossiers sur l’immigration à son bureau dans la ville de Saguenay (Montréal). Elle affirme au journal québécois Le Soleil que les gens pensent à la première étape qui les amènera au Canada, « mais oublient de réfléchir aux étapes subséquentes. Les statuts temporaires sont souvent problématiques et on ne sait pas comment faire la transition vers un statut permanent ». « Lorsqu’on choisit de venir s’établir au Canada, c’est un beau projet. On est énervé et on a des papillons dans le ventre, mais il ne faut pas oublier que c’est très réglementé. N’entre pas au Canada qui veut », confie Diane Serres.

Pour l’avocate, il est plus facile pour quelqu’un de 18 à 35 ans au compteur d’âge, d’obtenir un permis d’études. « Un immigrant de plus de 36 ans aura plus de difficulté à immigrer dans la Belle Province. On peut alors envisager un retour aux études », a-t-elle conseillé. Elle indique également qu’ « il y a une grande part de responsabilité personnelle lorsqu’on fait des demandes parce qu’Immigration Canada ne traite que les dossiers complets ». En outre, pour réussir son intégration, Diane Serres assure qu’il faut avoir recours aux services d’un avocat, d’un notaire ou d’un consultant en immigration. « Il n’y a jamais de garantie, mais une demande bien montée et présentée dans le bon programme a plus de chance de succès », a-t-elle appuyé.

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