La lutte contre la pénurie de maisons et appartements au Canada a pris effectivement son envol dimanche dernier. De ce fait, les étrangers se sont vus arracher le droit d’achat de logements jusqu’en 2025. Plus de détails dans les lignes à suivre.
« Le gouvernement fédéral prévoit une amende de 10 000 dollars (6 877 euros) pour les non-Canadiens qui achèteront une propriété résidentielle ainsi que pour toute personne qui aidera à effectuer une transaction interdite », a-t-on mis en garde.
Cette nouvelle mesure adoptée au printemps 2021 avait été, pour rappel, proposée par le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors de la campagne électorale. Elle avait été motivée par le fait que des investisseurs étrangers « tirent les prix vers le haut, compliquant l’accès des Canadiens à la propriété ».
Seulement, des experts doutent de l‘efficacité de cette nouvelle mesure, puisque « les étrangers représentent moins de 5 % des propriétaires de logements au Canada », selon l’agence nationale des statistiques. Selon ces experts, il « vaudrait mieux accélérer la construction de logements neufs ».
Pour rappel, la loi ne s’applique, cependant, qu’aux résidences en ville et pas aux structures touristiques, comme les chalets d’été, et ne concerne pas les réfugiés ou les résidents permanents, qui pourront « faire exceptions ».