L’Algérie a surpris en retirant sa candidature pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2025 et 2027. Alors que le pays avait vanté la solidité de son dossier, cette décision suscite des interrogations. Officiellement, la Fédération algérienne de football (FAF) a expliqué que ce retrait était motivé par la volonté de se concentrer sur le développement du football en Algérie. Cependant, cette justification ne convainc pas tout le monde.
Selon des experts, des alertes avaient été lancées bien avant l’annonce du retrait, indiquant que les chances de l’Algérie étaient minces face au Maroc. Les autorités algériennes auraient été informées des difficultés à remporter cette candidature et des votes déjà acquis en faveur du Maroc. Les propos du président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaâ, devant le Parlement marocain, ont été perçus comme un signal clair de la prédominance de la candidature marocaine.
L’influence de l’Algérie au sein de la Confédération africaine de football (CAF) a également été remise en question après l’échec de l’ancien président de la FAF, Djahid Zefizef, à se faire élire au comité exécutif de la CAF. Ces facteurs ont contribué à la décision de retrait.
Au-delà des considérations sportives, des incertitudes entourent l’élection présidentielle de décembre 2024 en Algérie, qui coïnciderait avec la tenue de la CAN 2025. Cette situation aurait compliqué la préparation et l’organisation de la compétition. Finalement, c’est en toute dernière minute que la décision de retrait a été prise, lors d’une audience avec le président de la FAF.