Découvrez la compétition féroce entre l’Algérie, le Sénégal, l’Égypte et d’autres candidats pour accueillir la Coupe d’Afrique des Nations CAN 2027. Analyse des atouts, infrastructures, et enjeux avant la décision finale de la CAF le 27 septembre 2023.
L’Algérie, qui a déjà accueilli la CAN en 1990, renforce sa candidature avec une série de stades homologués. Le pays a récemment démontré sa capacité à organiser avec succès des compétitions internationales de football, notamment le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) et la CAN U17.
L’Égypte, qui a servi de remplaçant de dernière minute pour la CAN en 2019, possède des installations sportives de haute qualité, y compris le Stade international du Caire, le Stade du 30 Juin, le Stade Al Salam, le Stade d’Alexandrie, le Stade d’Ismaïlia et le Stade de Suez. Cependant, avoir déjà organisé la CAN en 2019 pourrait jouer en sa défaveur.
Le Botswana, initialement prévu pour co-organiser la CAN avec la Namibie, se prépare à construire les infrastructures nécessaires à Gaborone, Maun et Kasane, après le retrait de la Namibie pour des raisons financières.
Le Sénégal, champion d’Afrique en 2022, doit relever le défi de combler son déficit d’infrastructures, bien que des projets de construction et de rénovation soient en cours pour renforcer sa candidature.
Enfin, le trio composé du Kenya, de l’Ouganda et de la Tanzanie mise sur une collaboration à trois pour accueillir la compétition. Le Kenya, privé du droit d’accueillir le CHAN en 2018 en raison de retards dans les préparatifs, vise à réhomologuer le stade Kasarani. L’Ouganda et la Tanzanie ont également des défis à relever en matière d’infrastructures.
La Confédération africaine de football annoncera sa décision finale le 27 septembre 2023, en même temps que la désignation de l’organisateur de la CAN 2025. La concurrence est féroce, et le suspense reste entier quant à l’heureux élu qui accueillera la CAN 2027.