À six mois de la CAN 2025 au Maroc, l’équipe d’Algérie n’a toujours pas tranché la question cruciale du gardien titulaire. Une incertitude qui pourrait coûter cher.
Une question vitale que Petkovic ne parvient pas à trancher
La CAN 2025 approche, mais l’Algérie navigue à vue dans ses cages. Depuis le recul de Raïs M’Bolhi, aucune figure solide ne s’est imposée. Pourtant, le poste de gardien reste l’un des plus décisifs pour une compétition continentale. Mais Vladimir Petkovic semble toujours dans le flou total. Et c’est un problème majeur.
Anthony Mandrea, longtemps vu comme le successeur naturel, a déçu. Prestation moyenne, manque d’assurance : sa cote est en chute libre. Alexis Guendouz, souvent appelé, n’a jamais su s’affirmer au plus haut niveau. Benbot, lui, n’est qu’un numéro deux sans ambition claire. Résultat : aucun n’inspire confiance pour une CAN aussi attendue.
Oukidja ignoré, Yesli surgit : vers un choix choc ?
Et si la solution venait de l’étranger ? Alexandre Oukidja, expérimenté et performant avec Metz, reste bizarrement marginalisé, alors qu’il pourrait offrir la stabilité que l’équipe recherche désespérément. Un choix que de nombreux supporters ne comprennent pas.
Mais plus surprenant encore : le nom de Rayan Yesli circule de plus en plus. Un gardien de 2,03 m, né à Tizi Ouzou mais formé au Canada. Un profil hors norme, technique, jeune, qui attire l’attention. Jamais appelé en sélection, il pourrait pourtant incarner un pari audacieux pour relancer la concurrence. Un choix risqué, certes… mais dans un contexte aussi instable, oser pourrait devenir la seule option.
À six mois de la CAN 2025, l’Algérie joue avec le feu
Pas de gardien titulaire, pas de hiérarchie claire, pas de décision ferme. À six mois d’une CAN 2025 cruciale, l’équipe nationale d’Algérie semble avancer à l’aveugle. Dans une compétition où la moindre erreur se paie cash, l’absence de leader dans les cages pourrait devenir le talon d’Achille des Verts.
Petkovic doit trancher, et vite. Entre prudence, expérience ou pari fou, le choix sera décisif. Car en Afrique, un grand gardien ne sauve pas seulement des buts. Il gagne des titres.