L’Algérie devient membre de la Nouvelle Banque de Développement des BRICS, une institution clé pour les économies émergentes, en renforçant sa position sur la scène internationale.
L’Algérie entre dans le cercle de la Nouvelle Banque de Développement des BRICS
L’Algérie a franchi une étape significative en rejoignant officiellement la Nouvelle Banque de Développement (NBD), une institution créée par les puissances émergentes que sont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, et l’Afrique du Sud, connues sous le nom de BRICS. Cette décision a été confirmée par Dilma Rousseff, présidente de la NBD, lors de la neuvième réunion annuelle de l’institution qui s’est tenue à Cape Town.
Une adhésion approuvée…
Dilma Rousseff a précisé que l’adhésion de l’Algérie avait été approuvée, marquant ainsi une nouvelle phase pour le pays dans ses efforts de coopération économique internationale. Cette intégration permet à l’Algérie de bénéficier des ressources et de l’expertise de la NBD pour financer des projets d’infrastructure et de développement durable, tout en consolidant ses relations avec les économies émergentes les plus influentes du monde.
La Nouvelle Banque de Développement : un pilier pour les économies émergentes
La dénomination de la banque, qui n’est rien d’autre que l’acronyme désignant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, représentent un bloc économique puissant, regroupant plus de 40 % de la population mondiale et une part considérable du commerce international. Créée en 2015, la Nouvelle Banque de Développement (NBD) a pour mission principale de financer des projets d’infrastructure et de développement durable dans ses pays membres et d’autres économies émergentes.
Promouvoir la croissance économique
L’objectif de la NBD est de promouvoir une croissance économique équilibrée et de réduire la dépendance aux institutions financières internationales traditionnelles, telles que le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale, souvent perçues comme dominées par les pays occidentaux. En rejoignant cette institution, l’Algérie renforce sa position stratégique et ouvre la voie à de nouvelles opportunités de développement économique et de coopération internationale.