Un développement majeur est en cours dans le domaine de la reconnaissance mutuelle des permis de conduire entre l’Algérie et l’Italie. Après avoir été retardé pendant des années par des obstacles administratifs, les deux gouvernements travaillent à finaliser un traité pour faciliter la conversion.
Progression vers la reconnaissance des permis algériens en Italie
Cette initiative est censée simplifier la vie des Algériens vivant en Italie. L’un des représentants de l’émigration, Abdelouahab Yagoubi, a annoncé le 22 juillet sur sa page Facebook que le ministère algérien des Transports est engagé dans la révision du décret exécutif n°04-381 datant du 28 novembre 2004. Ce document est crucial pour aligner les différentes catégories entre les deux pays. Pour renforcer cette démarche, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a confirmé l’élaboration d’une grille d’équivalences complète entre les permis concernés.
Procédure de conversion simplifiée
Une fois l’accord ratifié, les citoyens algériens résidents en Italie pourront convertir leurs permis sans passer de nouveaux examens, à condition qu’ils soient en possession d’un permis valide et aient une traduction certifiée. Ils pourront conduire avec leur papier algérien jusqu’à un an après leur installation en Italie, ensuite ils devront procéder à la conversion. Cette simplification met un terme à la complexité engendrée depuis l’introduction du permis biométrique en Algérie, qui avait conduit à la suspension des conversions automatiques par l’Italie.
Impact et contexte de cette collaboration
Cette avancée revêt une importance significative pour la diaspora algérienne en Italie, qui comprend plusieurs dizaines de milliers d’individus. Cela concerne surtout ceux travaillant dans le transport et la logistique, pour qui la reconnaissance des permis est essentielle. Abdelouahab Yagoubi a mis en lumière les conséquences économiques et sociales de ce blocage, qui a entravé la mobilité et l’intégration des Algériens. Les discussions actuelles portent sur l’harmonisation des données personnelles et l’accord sur les équivalences des catégories de permis. Cet accord s’inscrit dans une initiative plus vaste de renforcement des relations bilatérales, y compris l’accroissement des échanges économiques et des liaisons maritimes entre les deux nations.