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Blocage politique : le président libanais sonne la fin de la récréation

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Algérie –Le président libanais Michel Aoun a appelé lundi à mettre fin à la paralysie politique dans le pays en crise, accusant indirectement son allié, le mouvement chiite Hezbollah, de bloquer les réunions du gouvernement.

Formé en septembre après 13 mois d’interminables tractations politiques, le gouvernement ne s’est pas réuni depuis la mi-octobre, en raison de tensions autour de l’enquête sur l’explosion dévastatrice du 4 août 2020 au port de Beyrouth qui a fait au moins 215 morts, 6.500 blessés et détruit des pans entiers de la capitale. Les ministres du puissant Hezbollah pro-iranien et son allié, le mouvement Amal, ont affirmé qu’ils boycotteraient ses réunions jusqu’au remplacement du juge Tareq Bitar, chargé de l’enquête. Pointées du doigt pour négligence criminelle, les autorités sont accusées par les familles des victimes et des ONG de vouloir torpiller l’enquête pour éviter des inculpations.

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«Il est nécessaire que le gouvernement se réunisse dès aujourd’hui pour régler les problèmes au sein du conseil des ministres», a dit M. Aoun lors d’un discours diffusé lundi soir par les chaînes de télévision libanaises. « Par quelle loi, logique ou constitution, ce conseil des ministres est-il suspendu? Pourquoi lui est-il demandé de prendre une décision qui ne relève pas de ses pouvoirs ?», a-t-il encore martelé. M. Aoun a affirmé que l’impasse politique était en train d’aggraver la crise économique dans laquelle est englué le pays depuis 2019 et qui a été classée par la Banque mondiale comme étant la pire au monde depuis 1850, avec une dépréciation inédite de sa monnaie et une paupérisation de la population.

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Dans une autre allusion claire au Hezbollah, qui dit disposer de «100.000 combattants armés et entraînés», le président Aoun a également affirmé que «seul l’Etat» était «responsable de la défense du pays». Le Hezbollah est la seule formation au Liban à avoir pu conserver légalement ses armes après la fin de la guerre civile, 1975-1990) au nom de la «résistance» contre Israël.

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