Les tarifs des vols entre la France et l’Algérie continuent de surprendre les voyageurs, surtout lors des périodes de vacances. Selon une analyse d’Air Journal, publiée le 26 octobre 2025, ces tarifs s’expliquent en partie par le nombre limité de compagnies aériennes opérant sur ces liaisons. Les principaux transporteurs sont Air Algérie, Transavia, ASL Airlines, et Air France. Cette restriction de choix réduit la concurrence, permettant notamment à Air Algérie de maintenir des prix élevés sur les vols directs depuis Paris, Marseille et Lyon, où elle domine le marché.
Une demande constante et saisonnière de la diaspora
La demande pour des vols entre la France et l’Algérie reste forte tout au long de l’année, principalement alimentée par la diaspora algérienne en France. Ce groupe voyage souvent pour des raisons familiales, culturelles ou religieuses, assurant ainsi une base stable de passagers. Des pics de demande surviennent lors des vacances d’été et pendant les fêtes religieuses, entraînant une augmentation des tarifs qui peuvent atteindre ou dépasser 1 000 euros pour un aller-retour en classe Économique.
Restrictions administratives et coûts élevés
Le nombre de vols disponibles est également limité par les décisions administratives des autorités algériennes depuis la réouverture post-Covid-19. La régulation stricte des créneaux horaires à l’aéroport d’Alger réduit l’offre de sièges durant les périodes de pointe, contribuant ainsi à maintenir des prix élevés. En outre, les frais opérationnels tels que le carburant, les taxes et les redevances aéroportuaires générales alourdissent encore les coûts des billets. Même avec une offre augmentée en été, la volatilité des tarifs persiste, comme le montre la fluctuation des prix en octobre 2025, avec des promotions rares mais attractives à partir de 67 euros.
Cette analyse d’Air Journal indique que la combinaison d’une demande ponctuelle concentrée, de marché peu concurrentiel, de régulation limitative et de charges opérationnelles élevées contribue à la permanence de tarifs généralement élevés sur ces liaisons aériennes.