Benjamin Stora, spécialiste reconnu de l’histoire algérienne, est la cible de vives critiques dans la presse marocaine. En cause : ses positions jugées trop favorables à l’Algérie dans un contexte de tensions régionales.
Controverses autour de Benjamin Stora et l’Algérie dans la presse marocaine
Benjamin Stora a consacré plus de cinquante ans à l’étude de l’histoire algérienne. Ses recherches, qui continuent de provoquer les nostalgiques de l’époque coloniale en France, semblent également déranger le Maroc. En effet, cet historien, reconnu pour son objectivité et son approche scientifique rigoureuse, est vigoureusement critiqué par les médias associés au palais royal de Rabat.
Les raisons des attaques marocaines contre Stora
Au Maroc, le fait de soutenir l’Algérie dans le contexte actuel entraîne des attaques personnelles contre des universitaires comme Stora. Cela s’inscrit dans une dynamique plus large de tensions sur des questions territoriales, notamment concernant le Sahara occidental. Les médias marocains s’en prennent à Stora pour avoir contesté des affirmations concernant l’historicité territoriale entre le Maroc et l’Algérie, notamment celles faites par Boualem Sansal.
Critiques et soutiens : Stora dans la tourmente
Dans un article particulièrement critique paru sur 360.ma, proche du pouvoir marocain, Stora est accusé de manipuler l’histoire franco-algérienne. Ces accusations touchent à son passé personnel et politique, une analyse jugée erronée par rapport à son parcours académique. En France, Stora est régulièrement attaqué par l’extrême droite, et il note que les pressions viennent désormais aussi du Maroc. Cependant, son statut d’historien respecté et ses contributions restent solides, illustrées par la multitude de travaux qu’il a publiés sur le sujet.