Rabah Madjer encense Mohamed Salah et réclame le Ballon d’Or pour la star égyptienne. Une déclaration qui enflamme les réseaux et relance le débat sur le foot africain.
Madjer s’enflamme pour Salah : « C’est notre Ballon d’Or ! »
Rabah Madjer, véritable légende du football algérien, n’a pas mâché ses mots. Dans une interview exclusive accordée à la chaîne On Sport, l’ancien sélectionneur des Fennecs a clamé haut et fort son admiration pour Mohamed Salah. Et pas de demi-mesure : « Il mérite le Ballon d’Or. C’est l’ambassadeur du monde arabe dans le football », a-t-il affirmé avec émotion.
Cette sortie fracassante relance un débat brûlant : Salah, pourtant sous-coté par les instances européennes, ne serait-il pas le grand oublié des Ballon d’Or ? Ses statistiques parlent pourtant d’elles-mêmes : une saison étincelante avec Liverpool, entre buts décisifs, passes lumineuses et leadership incontestable.
Un cri du cœur qui bouscule les lignes du football mondial
Les propos de Madjer ne sont pas anodins. Ils soulignent une frustration partagée dans tout le monde arabe : la reconnaissance internationale des stars africaines est encore trop timide. « Ce qu’il a accompli est extraordinaire. Il doit être récompensé », insiste-t-il. Ce soutien de poids de l’Algérien envers l’Égyptien a fait réagir : réseaux sociaux en feu, fans partagés, anciens joueurs mobilisés.
Certains y voient une injustice flagrante, d’autres un message fort contre les discriminations implicites dans les votes des grandes récompenses. Et dans l’ombre de ce débat, une vérité dérangeante émerge : pourquoi les joueurs africains brillants restent-ils aussi souvent ignorés des jurys du Ballon d’Or ?
CAN 2025 : l’avertissement musclé de Madjer
Mais Madjer n’en est pas resté là. La CAN 2025 approche à grands pas, et l’ancien buteur du FC Porto s’attend à un tournoi de feu. L’Algérie, l’Égypte, le Maroc, mais aussi le Sénégal ou le Cameroun : selon lui, personne ne part favori. « Ce sera une édition très relevée. Toutes les sélections veulent gagner. L’ambition est totale, le niveau est homogène », a-t-il prévenu. Le message est clair : l’Afrique veut plus qu’être respectée elle veut régner. Sur ses terres, dans ses stades, et dans les palmarès mondiaux.