Plusieurs Burundais expriment leur inquiétude envers la CAF, face aux informations en provenance du Cameroun, en particulier les allégations de manipulation de matchs qui ont été mises en lumière par un enregistrement audio impliquant le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
À moins d’un mois du match entre le Cameroun et le Burundi prévu pour le 12 septembre dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de football, un débat qui s’est tenu lors du week-end dernier sur les ondes de Radio Isanganiro, l’une des stations de radio les plus écoutées au Burundi, a soulevé de vives préoccupations parmi les responsables du football burundais en ce qui concerne cette rencontre à venir à Garoua, où les Hirondelles affronteront les Lions Indomptables
Ces préoccupations se cristallisent principalement autour d’allégations de manipulation de match, qui ont été révélées par un enregistrement audio impliquant le Président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto’o. Dans cet enregistrement, il est prétendu que Samuel Eto’o aurait fait des promesses de promotion en Elite One (l’équivalent de la première division) au président de Victoria United, en échange de certaines actions liées au trucage de matchs
Notons que certains Burundais ont rappelé les accusations portées par les Algériens à la suite du match de Blida, un événement inscrit dans les éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. À l’issue de cette partie, des Algériens avaient émis des allégations à l’encontre de l’arbitre gambien Gassama, l’accusant d’avoir été corrompu.