Découvrez les derniers développements de l’affaire du mariage annulé à Béziers impliquant le maire Robert Ménard. Prévu pour février, son audition par la police judiciaire de Montpellier fait suite au refus de célébrer le mariage d’un ressortissant algérien sous OQTF. Cet article du mercredi 24 janvier 2024 explore les détails de l’affaire, les raisons du refus, et les implications légales pour le maire.
Audition de Robert Ménard : Retour sur le refus de célébrer le mariage à Béziers
Le maire de Béziers, Robert Ménard, se retrouve au centre d’une affaire judiciaire après avoir refusé de célébrer un mariage dans sa ville en juillet 2023. La situation impliquait une femme française et Mustapha, un ressortissant algérien faisant l’objet d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) et ayant des antécédents judiciaires liés à des faits de vol.
Le refus et les conséquences : Un mariage blanc craint par le maire
Le 7 juillet 2023, Robert Ménard avait rejeté l’union, exprimant ses craintes quant à un possible « mariage blanc ». Malgré le feu vert du parquet de Béziers, qui avait approuvé le mariage après avoir examiné les auditions séparées des époux, le couple avait décidé de déposer plainte contre le maire. Mustapha, en situation irrégulière sur le territoire français, a été expulsé vers l’Algérie le 20 juillet. Actuellement, il demeure dans ce pays.
Les enjeux légaux pour Robert Ménard : Risques d’emprisonnement et de révocation
La suite de cette affaire se profile avec l’audition prévue de Robert Ménard par la police judiciaire de Montpellier en février. Si l’affaire est portée devant un tribunal, le maire de Béziers risque jusqu’à 5 ans d’emprisonnement et une amende de 75 000 euros. Selon la loi, il pourrait également être révoqué de sa fonction de maire par décision ministérielle.