Anis Soubeir, jeune pépite formée à Metz, rejoint l’AS Monaco et opte pour l’Algérie malgré ses origines franco-marocaines. Un double choix fort qui fait déjà parler.
Anis Soubeir, 18 ans, dit oui à Monaco… et à l’Algérie !
C’est une double décision qui pourrait bien faire basculer sa carrière. Ce samedi, Anis Soubeir a officiellement signé avec l’AS Monaco jusqu’en 2028. Le jeune milieu formé au FC Metz rejoint le Groupe Élite du club princier, connu pour ses pépites. Mais plus que ce transfert, c’est son choix de sélection nationale qui agite les réseaux.
Né en France, de double ascendance marocaine et algérienne, Soubeir a tranché sans hésiter : ce sera les Fennecs, dès les catégories jeunes. Un acte fort, assumé, dans un contexte où de nombreux binationaux préfèrent attendre. Son engagement est perçu comme un signal fort pour la Fédération algérienne, qui cherche à attirer les talents dès leur émergence.
Un choix identitaire assumé qui divise déjà
Anis Soubeir ne s’est pas contenté de briller balle au pied. Il s’impose aussi comme une figure montante du football binational. À seulement 18 ans, il fait un choix de cœur, quand d’autres préfèrent le calcul. Ce positionnement suscite déjà des débats en France, au Maroc… et bien sûr en Algérie, où il est accueilli comme un symbole de loyauté et d’engagement.
Avec un profil technique complet, une vision du jeu mature et un tempérament de meneur, Soubeir a tout pour devenir un atout des sélections U20 ou U23 algériennes. Certains le voient déjà comme le futur patron du milieu. Mais encore faut-il qu’il confirme à Monaco, où la concurrence est rude.
Monaco comme tremplin, l’Algérie en ligne de mire
En rejoignant l’AS Monaco, Anis Soubeir entre dans une machine à forger les talents. De Mbappé à Tchouaméni, le club n’a plus à prouver son savoir-faire. Pour le jeune franco-algérien, c’est une opportunité en or de gagner en expérience et en visibilité.
Son intégration au Groupe Élite marque un cap stratégique, et s’il parvient à se faire une place, les Verts pourraient rapidement en profiter. Une nouvelle génération prend forme, plus fière que jamais de son identité algérienne. Et Anis Soubeir pourrait bien en devenir le visage.
Un nom à retenir, un choix qui interpelle
À 18 ans, Anis Soubeir envoie un message clair : il ne joue pas seulement pour réussir, il joue pour ses convictions. Dans un monde du football souvent gouverné par le pragmatisme, ce genre de décision courageuse et précoce attire l’attention. L’Algérie tient peut-être là sa prochaine révélation. Reste à voir si le terrain confirmera les promesses.