Découvrez les derniers développements dans la normalisation des relations entre l’Algérie et l’Espagne, avec la nomination d’un nouvel ambassadeur algérien à Madrid. A travers cette édition de ce jeudi 16 novembre nous explorerons les évènements ayant conduit à cette décision ainsi que les perspectives de rétablissement des liens diplomatiques entre les deux pays.
La crise diplomatique qui a persisté entre l’Algérie et l’Espagne semble toucher à sa fin, marquant un tournant significatif dans leurs relations bilatérales. Après près de deux ans depuis le rappel de son ambassadeur à Madrid, l’Algérie a officiellement annoncé la nomination d’un nouvel ambassadeur auprès du Royaume d’Espagne.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a révélé ce jeudi 16 novembre que le gouvernement espagnol a agréé la nomination de M. Abdelfetah Daghmoum en tant qu’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et populaire en Espagne. Cette démarche marque la normalisation des relations diplomatiques entre les deux nations, mettant ainsi fin à une vacance de près de 20 mois du poste d’ambassadeur suite au rappel du diplomate en place.
Les tensions avaient émergé suite au revirement du gouvernement espagnol de Pedro Sánchez sur la question du Sahara occidental en mars 2022. En réaction, l’Algérie avait suspendu le traité d’amitié conclu en 2002 et rappelé son ambassadeur à Madrid, créant une période de crispation dans divers secteurs, dont les échanges commerciaux.
L’observateur note que la nomination d’un nouvel ambassadeur algérien à Madrid est interprétée comme un signe encourageant d’un retour à la normalité dans les relations bilatérales. Les échanges économiques, ayant connu des difficultés depuis le début de la crise, pourraient maintenant reprendre, apaisant ainsi les opérateurs économiques des deux pays.
Alors que cette décision ouvre un nouveau chapitre dans les relations algéro-espagnoles, il reste à voir comment les deux nations collaboreront pour renforcer leur coopération et rétablir la confiance mutuelle. La nomination d’un ambassadeur semble être un pas positif vers la résolution des différends et la promotion d’une coopération fructueuse.