Le parquet de Paris réclame le jugement de six ressortissants algériens, accusés d’avoir initié des enfants, originaires d’Algérie et du Maroc, à l’usage de psychotropes pour les pousser à voler des touristes à Paris. Découvrez le récit troublant de cette affaire et ses implications.
Le parquet de Paris a récemment formulé une demande de jugement à l’encontre de six ressortissants algériens, les accusant d’avoir initié plusieurs enfants, originaires d’Algérie et du Maroc, à l’usage de psychotropes dans le but de les inciter à voler des touristes à Paris.
Les réquisitions, émises mi-septembre dans le cadre du démantèlement d’un réseau d’Algériens, mettent en lumière le parcours difficile de plusieurs dizaines d’enfants âgés de 8 à 16 ans. Ces mineurs ont entrepris un voyage, depuis leur traversée de la Méditerranée depuis le Maroc ou l’Algérie jusqu’à la Tour Eiffel, leur rêve.
Les six Algériens, âgés de 23 à 39 ans, sont accusés d’avoir initié des mineurs, dont 17 ont été identifiés, à l’usage gratuit de psychotropes, en particulier Rivotril et Lyrica, provoquant une dissociation totale du corps et de l’esprit des jeunes consommateurs. Cette méthode est considérée comme une « opération de recrutement » visant à créer une forte dépendance des enfants envers les accusés dans le but d’en tirer un bénéfice financier.
Cependant, l’absence d’une organisation parfaitement stable et structurée dans cette affaire a été soulignée par le parquet de Paris, bien que les enquêteurs aient démontré un opportunisme délinquant. Cette affaire, impliquant six ressortissants algériens, a mis en lumière une réalité troublante, où des mineurs sont contraints à commettre des délits, mais également ceux qui les incitent à le faire. Le débat sur cette question est désormais ouvert, ce qui pourrait avoir des implications importantes.