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Algérie : Une inflation « vertigineuse » du prix de la pomme de terre

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Les prix de la pomme de terre connaissent un nouveau record, dépassant les 160 dinars sur les marchés, au milieu de la recherche de réponses à cette tendance à la hausse que les prix de cette matière ont pris il y a des semaines, et ont atteint leur pic dimanche. Des interrogations sur le sort des pommes de terre importées et le stock de chambres froides, et les différentes mesures prises pour assurer la stabilité des prix.

Hassan Kadmani, qui a confirmé que les récentes pluies ont empêché les agriculteurs de récolter pendant plus d’une semaine, en raison de l’humidité du sol et sa transformation en boue, ce qui, selon lui, a contribué au manque d’approvisionnement des marchés de gros et à la baisse de l’offre, soulignant que l’amélioration des conditions climatiques facilitera l’accélération des récoltes et compensera la pénurie sur les marchés dans les prochains jours.

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Kadmani a ajouté que seuls trois états du nord approvisionnent actuellement les marchés en pommes de terre après l’arrêt de la production dans le sud, à savoir Mostaganem, Skikda et Tiaret, et ces régions, selon lui, ont connu une baisse importante de la production cette année en raison de la sécheresse, qui a conduit à une pénurie par rapport aux années précédentes, critiquant les prix qui ont atteint des niveaux inacceptables, il est assuré de leur baisse dans les prochains jours, après des récoltes.

De son côté, le responsable de l’Association algérienne des commerçants et artisans, Taher Belnouar, a souligné que la production annuelle de pommes de terre de 05 millions de tonnes est devenue insuffisante pour les Algériens en raison de l’augmentation de la consommation d’une part et de l’orientation de pans importants de la production pour exporter, l’industrie manufacturière et les « semences », ajoutant que la faiblesse du réseau de stockage contribuait au manque d’approvisionnement des marchés.

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Pendant les crises, il a déclaré que le gouvernement est tenu d’augmenter la production, de réhabiliter le réseau de stockage et d’encourager investissement dans les semences pour améliorer la qualité et la quantité des récoltes agricoles. Il a révélé que les commerçants et même les consommateurs ne trouvaient pas trace de pommes de terre importées qui étaient absents des marchés

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