L’Office Algérien Interprofessionnel des Céréales (OAIC) a récemment annoncé un appel d’offres destiné à l’importation de 50,000 tonnes métriques de blé. Cela s’inscrit dans une stratégie visant à diversifier les partenaires commerciaux et à intensifier la production locale. D’après Reuters, l’Algérie a pour habitude d’acheter des volumes supérieurs à ceux annoncés initialement lors de ses appels d’offres.
Un appel d’offres pour importer 50,000 tonnes de blé
Ce nouvel appel intervient à un moment où les prix du blé sont en baisse sur le marché mondial. Sur la plateforme Euronext, les prix se sont stabilisés à 190 €/tonne en raison d’une offre mondiale abondante, selon les analystes de Terre-Net. D’après l’USDA, une récolte importante de blé tendre est attendue pour 2025-2026, notamment grâce à des conditions climatiques favorables en Russie et en Chine.
Efforts locaux pour l’autosuffisance et le stockage
En Algérie, un programme d’amélioration des capacités de stockage pour atteindre 9 millions de tonnes est en cours. Ce projet inclut la construction de silos modernes et de centres de stockage qui facilitent la réception des livraisons locales de blé. Le gouvernement algérien a affirmé que près de 80 % de la demande en blé dur est maintenant couverte par la production nationale, principalement utilisée pour la fabrication de pâtes alimentaires et de couscous.
Le nouveau ministre de l’Agriculture a souligné la nécessité d’une agriculture plus intelligente et de meilleures ressources humaines. Malgré des avancées, des marges d’amélioration existent encore, particulièrement dans l’implantation des céréales.