À Bab el Oued, une mère algérienne sauve son fils grâce à une greffe rénale inédite. Un témoignage bouleversant qui met en lumière l’espoir d’un nouveau souffle pour la médecine en Algérie.
Une mère sauve son fils : Un témoignage éprouvant en Algérie
À Bab el Oued, Alger, un événement émouvant a surgi dans les couloirs du service de chirurgie thoracique. Le Dr Aït Saïd Khelifa, un chirurgien urologue éminent opérant en France, a été ému par l’histoire poignante d’une mère algérienne. Accompagné du Pr Laribi, chirurgien pédiatrique, ils ont tous deux contribué à sauver un jeune garçon en utilisant une technique de greffe rénale sous cœlioscopie, introduite pour la première fois en Algérie en juillet dernier.
Une mère courageuse face à une épreuve terrible
La mère, qui arbore un foulard et un masque sanitaire rappelant les dures années du Covid, a exprimé sa gratitude envers les médecins. Elle a raconté comment sa fille de quatre ans n’a pas survécu à une insuffisance rénale. Animée par la promesse qu’elle ne laisserait pas son fils subir le même sort, elle a généreusement offert son rein pour sauver sa vie. Ce geste héroïque est un rappel poignant de la lutte quotidienne de nombreuses familles dans le pays.
Vers un futur nouvel d’opportunités médicales en Algérie
Le Dr Aït Saïd a souligné l’urgence de développer un véritable système de greffe d’organes dans le pays. Selon lui, il est crucial d’organiser un réseau pour faciliter les prélèvements d’organes, pas seulement pour les patients rénaux mais aussi pour ceux souffrant de maladies hépatiques ou cardiaques. Le Pr Laribi partage cette vision d’avenir, espérant voir un jour le prélèvement robotique se substituer aux méthodes traditionnelles.