Riyad Mahrez, capitaine de l’équipe nationale algérienne, exprime ses regrets après la décevante élimination en phase de poules de la CAN 2023. Découvrez ses aveux de responsabilité, son absence d’explications sur la débâcle, et ses critiques envers la presse, tout cela dans un contexte de remise en question et d’anticipation d’un nouveau coach.
Riyad Mahrez assume sa part de responsabilité
Après le silence pesant qui a suivi l’élimination prématurée de l’Algérie en phase de poules de la CAN 2023, Riyad Mahrez, capitaine emblématique de l’équipe, a brisé le mutisme à son arrivée en Algérie cette nuit. Dans des déclarations relayées par la Gazette du Fennec, Mahrez a fait un mea culpa public, reconnaissant pleinement sa part de responsabilité dans le fiasco de l’équipe.
La star algérienne a déclaré : « C’est nous les responsables, moi le premier, et je mets tout le monde dessus. On n’a pas été à la hauteur ces 2-3 dernières années et on le paye. On est déçus et très tristes pour les supporters algériens et nos familles, car c’est pour le peuple qu’on joue. On est très touchés et on espère que ça va rebondir avec un nouveau coach. Je ne sais pas quel sera mon objectif, j’ai la tête à l’envers. Ce n’est pas facile de sortir d’un tel échec. »
Une pression négative et des explications absentes
Malgré son mea culpa, Mahrez s’est montré incapable d’expliquer les raisons précises de la débâcle. « On n’a pas été bons, on n’a pas été à la hauteur. On avait de bons joueurs et un super coach. Je pense que l’équipe à 3-4 joueurs près sont les meilleurs joueurs d’Algérie. » La star algérienne a admis la difficulté de tirer des enseignements immédiats de cet échec.
Riyad Mahrez règle ses comptes avec la presse
En conclusion de son discours, Riyad Mahrez a choisi de régler quelques comptes, accusant les journalistes de mettre une pression négative sur l’équipe. « Beaucoup de journalistes sont contre nous, ils ne mettent pas une pression positive, mais bon, ce n’est pas ça l’excuse. Mais je trouve ça dommage qu’il y ait une telle pression médiatique autour de nous. Ce n’est pas comme si on avait gagné 10 Coupes d’Afrique et qu’on était tout le temps les favoris », a-t-il conclu. Cette sortie médiatique laisse entrevoir un contexte de tensions entre l’équipe nationale et la presse, ajoutant une dimension complexe à la période de remise en question actuelle.