L’Algérie est vraiment décidée à distinguer ses partenaires du vieux continent en injectant l’ami du partenaire douteux. Notons que cette mesure découle des développements enregistrés durant la semaine écoulée, entre Alger et les autres pays européens.
Dans le lot des vrais partenaire de l’Algérie se retrouve le Portugal. Et oui Lisbonne contrairement à Madrid est l’un des pays partenaires européens de l’Algérie. Aussi c’est l’un des principaux clients de l’Algérie dans le domaine de l’énergie, Plus précisément du gaz. Notons que l’Algérie contrôle environ 82% des besoins en gaz du pays européen, à partir du gazoduc « Medgaz » qui relie l’Algérie à l’Espagne sans toute fois traverser le sol marocain, avant de rejoindre le réseau de gazoducs portugais. C’est à ce juste titre que le ministre Ali Aoun dans l’une de ses déclaration affirma que « la distinction des relations bilatérales entre les deux pays, et les moyens de les développer en activant les processus de coopération dans les grands axes stratégiques, notamment en ce qui concerne les technologies de l’information et de la communication, les petites et moyennes entreprises ainsi que les énergies émergentes, ainsi que les énergies renouvelables et de nombreux autres secteurs ».
Mieux le ministre portugais en visite en Algérie souligna que cette visite « est une excellente occasion de discuter de l’agenda de la coopération bilatérale », soulignant que « l’Algérie est un partenaire économique important avec une grande crédibilité, et son pays est prêt à activer les moyens de coopération et de partenariat avec l’Algérie, notamment dans le domaine des énergies renouvelables et du développement des petites et moyennes entreprises ». Notons que c’était à l’occasion de La convocation de la sixième session du Groupe de travail conjoint pour la coopération économique algéro-portugaise que ses propos avait été ténus.
En ce qui concerne le gouvernement de Pedro Sánchez sans doute qu’il fera perdre ses intérêts restants en Algérie, surtout que Madrid et Rome partagent beaucoup de leurs intérêts avec l’Algérie. En ce qui concerne l’Italie les relations semble au beau fixe, surtout que le pays Rome est le premier à ouvrir un poste consulaire dans la ville qui abrite le siège du gouvernement sahraoui et les camps de réfugiés sahraouis. Cette décision s’inscrit dans la lignée du niveau atteint par les relations algéro-italiennes au cours des deux dernières années, sous lesquelles Rome est devenue un distributeur exclusif du gaz algérien sur le continent européen.
Une chose semble très sure c’est que l’établissement par le gouvernement italien d’un consulat à Tindouf est un message fort adressé aux partenaires de l’Algérie, avec la France, avec lesquels les relations demeures plus ou moins ambiguë