Dans cette édition du samedi 23 mars 2024, découvrez la nouvelle taxe imposée aux fourgons transportant des marchandises à bord des navires d’Algérie Ferries et de Corsica Linea entre l’Algérie et Marseille. Une mesure visant à contrer le transport commercial illicite de bagages, suscitant interrogations et réactions.
Inspection obligatoire des fourgons avant embarquement
Les fourgons voyageant avec les navires d’Algérie Ferries et de Corsica Linea sont désormais soumis à une inspection approfondie avant l’embarquement. Cette procédure se déroule dans un parking dédié où une déclaration détaillée des marchandises transportées est exigée. Cette déclaration, essentielle pour le calcul de la taxe, est obligatoire pour tous les passagers avec fourgons.
Calcul de la taxe en fonction des marchandises
Le montant de la taxe varie en fonction de la nature et de la quantité des marchandises transportées. Pour certains articles tels que des préparations alimentaires, de l’huile d’olive et des effets personnels, la facture peut atteindre jusqu’à 120 euros. Les autorités portuaires constituent un dossier basé sur les informations fournies par le voyageur et sa déclaration.
Justification de la nouvelle procédure par Algérie Ferries
Dans un communiqué récent, Algérie Ferries a justifié cette nouvelle procédure comme une réponse nécessaire pour contrer les perturbations causées par les « bagages commerciaux » lors des traversées. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux illustrent le chaos généré par ce phénomène croissant.
Interrogations et réactions des voyageurs
Si l’objectif de la taxe est compréhensible, son application suscite des interrogations. Certains redoutent une complexification des procédures et une augmentation des coûts pour les voyageurs occasionnels. D’autres remettent en question l’efficacité de la mesure face à l’organisation des transporteurs professionnels. Une clarification des implications de cette taxe est nécessaire de la part d’Algérie Ferries et Corsica Linea.