Découvrez les déclarations d’Augustin Senghor et Patrice Motsepe sur la possibilité de réintégration de l’Algérie au Comité exécutif de la CAF, ainsi que les défis auxquels elle fait face depuis 2017.
La CAF s’exprime sur le retour de l’Algérie au Comex
Lors de la remise du trophée de la CAN de Beach Soccer 2024 à Hurghada, en Égypte, la question de la réintégration du plus grand pays de l’Afrique au Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) a été soulevée. Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) et membre du Comex, a partagé son point de vue sur cette éventualité.
Un retour souhaité par les grandes nations du football
Senghor a exprimé son soutien à la réintégration du pays de Tebboune, affirmant qu’il est essentiel que toutes les grandes nations du football soient représentées dans les instances décisionnelles. « L’Algérie, en tant que grande nation du continent, possède les ressources et les compétences nécessaires pour apporter une réelle valeur ajoutée au football africain », a-t-il déclaré. Bien qu’il ait reconnu la légitimité de l’Algérie à siéger au Comex, il n’a pas pu avancer de position définitive sur l’issue de cette demande.
Une réaction prudente de la CAF
Patrice Motsepe, président de la CAF, a également été interrogé sur cette question. Bien qu’il ait loué l’histoire et le potentiel du pays, il a évité de s’engager formellement. « L’Algérie est une grande nation de football, l’une des meilleures d’Afrique. La CAF soutient toutes les équipes africaines, et je suis convaincu que l’Algérie retrouvera bientôt son éclat d’antan », a-t-il indiqué.
Le pays de Riyad Mahrez avait perdu son siège au Comex en 2017, lorsque Mohamed Raouraoua, ancien président de la Fédération algérienne de football (FAF), a été devancé par Fouzi Lekjaa du Maroc. Son successeur, Djahid Zefizef, n’a pas réussi à rétablir cette présence l’année dernière, et Walid Sadi, l’actuel président de la FAF, semble désormais déterminé à restaurer le prestige de l’Algérie. Les observateurs attendent avec impatience le verdict final sur cette question cruciale pour le football africain.