De nombreuses personnes réclament la reprise totale du programme annuel chez Air Algérie. C’est le cas notamment du parlementaire Abdelouahab Yagoubi qui estime que la pandémie à Covid-19 ne constitue plus un pretexte pour réduire le nombre de vols.
« N’est-il pas venu le temps de la réouverture totale », s’interroge Yagoubi dans une publication faite sur sa page facebook officielle.
Un détail qui expliquerait le maintient du régime partiel
Poursuivant : « Vivement la desserte des aéroports de Metz et Bordeaux et l’ouverture des aéroports de Chlef, Biskra, Batna et El Oued ». En effet, il met en exergue les prix pour justifier sa proposition d’une reprise totale. « Les prix des billets ne seront régulés qu’avec des vols low cost dans un Open Sky », affirme le député qui met du coup la pression sur les autorités.
A noter que la plupart des vols sont restés squatter au sol même après la réouverture partielle des frontières. Ainsi, Air Algérie a mis en service seulement les Airbus A330. Les Boeings n’ont été utilisés qu’après l’augmentation du nombres de vols. Ces appareils sont donc restés plus longtemps au sol que les Airbus A330. Citant des recommandations des constructeurs, une source au sein d’Air Algérie avait confié que la compagnie aérienne nationale n’était pas prête à 100% pour une reprise totale du programme annuel.
Le gouvernement ne devrait donc pas ignorer un tel détail ce qui expliquerait en partie le maintien du régime partiel.