Air Algérie serait dans le rétroviseur des enseignants du supérieur. L’une des préoccupations de ces enseignants se trouve par rapport aux prix pratiqués par la compagnie nationale Air Algérie. Les détails dans cette édition du lundi 31 octobre 2022.
En effet, les enseignants du supérieur veulent des réductions fermes, en l’occurrence pour les lignes intérieures. Cette demande qui est sur la plateforme des revendications du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a été transmise au ministère de la tutelle. Selon le journal arabophone Ennahar, qui dit détenir une copie de ladite plateforme, « le CNES a demandé au ministère de conclure une convention avec la compagnie aérienne pour des réductions tarifaires au profit des enseignants, concernant notamment les lignes vers le sud du pays ». Cette demande serait justifiée par plusieurs raisons.
Voici les raisons avancées par les enseignants
Le CNES cite le fait que de nombreux enseignants, issus du nord du pays, exercent dans des universités situées dans les différentes wilayas du Sud, ce qui rend leur déplacement à la fois coûteux et pénible. En effet, pour un enseignant habitant dans le Nord et qui travaille à Tamanrasset, il faudra dépenser presque 50.000 dinars pour un aller-retour en avion. Ce qui dépasse largement la moitié d’un salaire. Certes, s’y rendre par route est beaucoup moins cher, mais il faut compter environ 40 heures pour un aller simple. Et cela peut être très fatigant, surtout durant les périodes de grandes chaleurs. Autre exemple, pour un enseignant exerçant à Adrar, un aller-retour à bord d’Air Algérie coûte les 25.000 dinars, ce qui est aussi excessif.