La diaspora algérienne en France se heurte à plusieurs obstacles lorsqu’elle voyage vers son pays d’origine. Outre un manque de places et des services défaillants, les prix des billets d’Air Algérie sont souvent jugés prohibitifs. Dans une interview accordée à TSA, Abdelouahab Yagoubi, député à l’APN, tire la sonnette d’alarme, dénonçant une situation aberrante : « On est à 10 fois le prix ! ».
Un marché aérien fermé à la concurrence
Selon le député représentant les Algériens de l’étranger, la fermeture du marché aérien algérien favorise Air Algérie en limitant la concurrence. Un accord bilatéral contraignant avec la France, signé en 2006, entrave l’émergence de compagnies aériennes à bas prix. Cette situation prive les voyageurs d’alternatives plus abordables, souligne-t-il.
Air Algérie : Places limitées et conditions de vol médiocres
Outre les prix exorbitants, les services d’Air Algérie sont critiqués pour le manque de places, les retards fréquents et les conditions de vol médiocres. Le député indique que le marché du transport aérien entre l’Algérie et la France est partagé à égalité entre les deux pays, ce qui limite le nombre de places disponibles et contribue à la hausse des prix.
Appel à des solutions urgentes
L’opacité entourant la gestion d’Air Algérie et la fixation des prix alimente la frustration des usagers. Le député soulève des questions sur les marges bénéficiaires de la compagnie, estimant que le coût de revient des vols est bien inférieur aux prix pratiqués. Face à cette situation, des solutions urgentes s’imposent. Abdelouahab Yagoubi appelle à l’ouverture du marché aérien, à une meilleure planification des vols et à une gestion plus transparente d’Air Algérie.