Air Algérie bénéficiera d’un soutien financier de 12 milliards de dinars en 2025 pour compenser les coûts des services publics, garantissant l’accessibilité de ses lignes.
Un Soutien Financier Crucial pour la Compagnie
Air Algérie, le transporteur aérien national, va recevoir une aide financière importante de l’État algérien dans le cadre de la loi de finances 2025. Le gouvernement a en effet alloué 12 milliards de dinars à la compagnie, une contribution essentielle pour couvrir les coûts liés aux services publics. Cette décision a été présentée par le ministre des Transports, Mohamed El-Habib Zahana, lors d’une réunion avec la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Ce montant vise à compenser les charges des lignes intérieures et de certaines liaisons internationales, où les tarifs sont souvent régulés pour garantir l’accessibilité. En 2024, le pavillon national avait déjà bénéficié de 10 milliards de dinars pour couvrir l’écart entre les coûts réels des vols et les tarifs imposés par les autorités.
Impact Sur le Secteur Aérien
Les fonds alloués à la compagnie aérienne permettront à la compagnie de maintenir des lignes moins rentables et d’absorber les fluctuations des coûts opérationnels, notamment en ce qui concerne le carburant et l’entretien des aéronefs. Grâce à cette contribution, elle pourra offrir des tarifs compétitifs tout en maintenant la régularité de ses vols. Il convient de noter qu’Air Algérie n’est pas la seule entreprise à bénéficier de ce soutien financier. D’autres acteurs du secteur des transports, tels que Tassili Airlines et la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), recevront également des allocations, avec respectivement 600 millions de dinars et 17 milliards de dinars.
2 nouvelles taxes s’ajoutent…
Parallèlement, deux nouvelles taxes parafiscales seront introduites pour renforcer les ressources du secteur aérien. Une redevance sera appliquée à tous les aéronefs utilisant les services de l’Établissement national de navigation aérienne (ENNA) et une autre sur les billets d’avion, afin de financer des missions liées à la sécurité et aux droits des passagers par l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC).