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Aïd el-Kébir 2024 en Algérie : Alviar répond sur l’importation du mouton de Roumanie

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La question de savoir si le mouton de l’Aïd el-Kébir 2024 en Algérie proviendra de Roumanie cette année suscite l’intérêt des internautes algériens depuis l’Aïd el-Fitr, d’autant plus que le prix de la viande ovine locale reste élevé en Algérie.

Cela suscite des inquiétudes quant au prix du mouton pour la fête du sacrifice qui aura lieu dans moins de deux mois. En réaction aux discussions sur les réseaux sociaux, où certains appellent les autorités publiques à importer le mouton de l’Aïd el-Kébir de Roumanie, d’autres affirment que cela a déjà été fait. L’Algérienne des viandes rouges (Alviar) a mis fin aux spéculations dans un communiqué publié le 20 avril en démentant les informations circulant actuellement sur les réseaux sociaux concernant l’importation de moutons de Roumanie et leur vente directe aux consommateurs.

L’Alviar précise qu’il n’y a aucun programme d’importation de moutons destinés à la vente directe aux citoyens lors de l’Aïd el-Adha, ce qui signifie que rien n’a encore été décidé. L’entreprise, qui a le monopole de l’importation des moutons, affirme que ce type d’information est erroné et n’a pas été émis par des autorités compétentes. Pendant le mois de ramadan 2024, l’Alviar a importé plusieurs milliers de moutons vivants de Roumanie et à la mi-mars, les abattoirs régionaux de Djelfa et d’Oum El Bouaghi ont signalé la réception des premiers animaux.

Dans un communiqué publié le 6 avril, l’Alviar avait souligné qu’elle est la seule entité autorisée à importer ces moutons et que ces derniers sont directement dirigés vers l’abattage sous la supervision des autorités vétérinaires compétentes.

Alviar aurait reçu l’autorisation d’importer 100 000 moutons de Roumanie pour l’Aïd el-Kébir

l’Aïd el-Kébir

Récemment, Merouane Kheir, président de la Fédération nationale des viandes, avait déclaré dans le journal Al Massa qu’Alviar aurait reçu l’autorisation d’importer 100 000 moutons de Roumanie pour l’Aïd el-Kébir. Il s’était félicité pour cette mesure qui devait permettre aux consommateurs d’acheter un mouton à un prix raisonnable compris entre 45 000 et 50 000 DA. De son côté, l’Association de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce) souhaitait que des mesures soient prises par les autorités publiques pour limiter la flambée des prix des moutons.

Dernièrement, on a constaté une baisse des prix des moutons en Algérie. Sur le marché aux bestiaux de Tiaret, les éleveurs ont remarqué une baisse significative. Cette semaine, Hamid a confié à Ennahar TV : « Les bêtes qui valaient 100 000 DA ne valent plus que 70 à 65 000 DA. Même à ce prix, nous n’arrivons pas à les vendre ».

Sur ce marché, les éleveurs confirment que les prix de chaque type d’animaux ont diminué, que ce soit les agneaux ou les antenais de deux ans. À l’ouest du pays, cette baisse des prix du mouton serait en grande partie due au manque de pluie et au prix élevé persistant des fourrages. Cette situation pousse les éleveurs à vendre une partie de leur cheptel. Au printemps 2024, dans l’est de l’Algérie, les pluies sont abondantes et la disponibilité en fourrages naturels, tels que les jachères pâturées, les prairies et les terres non cultivables, est actuellement abondante. De plus, les premiers résultats des opérations de fauche des fourrages sont plus qu’encourageants. Le nombre de bottes de fourrage obtenues par hectare est optimal.

Au nord de l’Algérie, il faut également compter sur la récolte des parcelles d’orge les plus précoces, dont la récolte est en cours. Cette situation permet de fournir des céréales, de la paille et des résidus à pâturer. Dans le sud, les récoltes en cours concernent déjà le blé cultivé sous pivot et peuvent donc aussi améliorer l’offre de paille et de résidus. Une paille dont la recherche agronomique locale propose d’améliorer la valeur nutritive en y ajoutant de la mélasse sucrière issue des raffineries de sucre, comme cela se pratique en Égypte.

Une autre possibilité proposée par l’université consiste à utiliser les sous-produits des industries agroalimentaires, tels que les grignons d’olive, le son de meunerie ou les rebuts de dattes, pour constituer des blocs enrichis à l’urée produits localement par Asmidal, comme cela se fait en Irak. Cette année, la fête de l’Aïd el-Adha 2024 en Algérie, qui a lieu au printemps, devrait connaître une amélioration sensible de l’offre de fourrage. Après l’offre, il convient de considérer ce que les économistes appellent « la demande », c’est-à-dire l’achat de moutons par les consommateurs.

Auparavant, le sacrifice du mouton était effectué au niveau de ce que les sociologues appellent « la famille élargie », autrement dit trois générations réunies sous le même toit. L’urbanisation a en partie rompu ce mode d’organisation familiale. Ne faudrait-il pas que, à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Adha 2024, plusieurs générations se réunissent à nouveau ?

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