Le Centre International d’Astronomie brise le suspense : l’Aïd El-Adha 2025 pourrait tomber le 6 juin. Une annonce basée sur des calculs astronomiques qui fait déjà débat.
Un ciel scruté, une date qui enflamme : l’Aïd El-Adha 2025 sous le prisme de l’astronomie
Alors que des millions de musulmans s’apprêtent à célébrer l’un des événements les plus sacrés de l’Islam, une simple question fait trembler le calendrier : quand exactement aura lieu l’Aïd El-Adha 2025 ? Ce dimanche, le Centre International d’Astronomie, basé à Abou Dhabi, a lâché une bombe : le croissant lunaire sera visible le 27 mai 2025, ce qui fixerait lAïd El-Adha 2025 au vendredi 6 juin. Mais cette annonce, bien que fondée sur des calculs rigoureux, provoque déjà la polémique dans plusieurs pays musulmans. Pourquoi ? Parce que la Lune, en Islam, ce n’est pas qu’une affaire de science. C’est aussi une affaire de foi.
Le verdict des télescopes : quand la science s’invite dans la religion
Le Centre International d’Astronomie ne se contente pas d’observer. Il calcule, il prédit, il tranche.
Selon ses estimations, la naissance du croissant lunaire interviendra le 27 mai à 5h03 (heure locale). À cette heure précise, la conjonction entre la Lune et le Soleil marquera un tournant décisif.
Grâce à des équipements de pointe, les télescopes braqués sur le ciel pourront capter la silhouette du croissant lunaire depuis l’Asie, l’Afrique, l’Europe et les Amériques. Et c’est là que tout se joue : voir ou ne pas voir la Lune, telle est la question qui décidera du début du mois de Dhoul-Hijja… et donc de la date de l’Aïd.
Une fête unifiée ou fracturée ? Les traditions face à la technologie
Si les calculs du centre annoncent clairement le 28 mai comme début du mois sacré, certaines autorités religieuses insistent encore sur l’observation visuelle à l’œil nu, quitte à repousser la date. Le risque ? Une fête célébrée à des jours différents selon les pays, comme cela s’est déjà produit par le passé. Une fracture que déplorent de nombreux fidèles, en quête d’unité spirituelle. Mais peut-on réellement concilier la rigueur scientifique et les traditions ancestrales ? La question divise. Ce qui est sûr, c’est que cette annonce du Centre International d’Astronomie n’a pas fini de faire parler.