Pour répondre aux besoins du marché et assurer une disponibilité suffisante de bétail durant l’Aïd al-Adha 2026, le gouvernement algérien a décidé de prolonger les exonérations sur les importations de têtes de moutons. Le projet de loi de finances 2026 étend ces exonérations jusqu’au 30 juin de cette même année, couvrant divers impôts, notamment les droits de douane, la TVA, la taxe bancaire, la contribution de solidarité et le prélèvement sur les importations pour revente.
Mesures pour stabiliser le marché du sacrifice
Ces exonérations sont spécifiquement destinées à l’importation de têtes d’ovins vivants de certaines espèces pour l’Aïd al-Adha. Appuyée par le Conseil des ministres en mars 2025, cette initiative vise à importer un million de moutons sous la supervision du ministère de l’Agriculture. Cela devrait permettre de stabiliser les prix et d’éviter les pénuries durant cette période sacrée.
Importation d’agneaux depuis l’Uruguay pour le Ramadan
L’Algérie, cherchant à sécuriser son approvisionnement en viande rouge pour le Ramadan 2026, envisage également d’importer massivement des agneaux d’Uruguay. Selon le ministre uruguayen de l’Agriculture, Alfredo Fratti, un million d’agneaux pourraient être concernés, même si des exigences strictes d’Alger pourraient compliquer l’accord. Ceci s’inscrit dans des relations commerciales renforcées et une diversification des fournisseurs afin de réduire la dépendance envers l’Europe.