Une prétendue affaire de pédophilie à Oran alimente les réseaux sociaux, mais le ministre de la Justice appelle à la prudence. Pendant ce temps, une affaire bien réelle secoue la ville de Chlef.
Oran : rumeurs autour d’un prétendu « monstre pédophile »
Depuis quelques jours, une affaire présumée de pédophilie à Oran enflamme les réseaux sociaux en Algérie, certains internautes parlant d’un « monstre » ayant agressé des dizaines d’enfants. Pourtant, aucune déclaration officielle n’avait été faite jusqu’à l’intervention du ministre de la Justice, Lotfi Boudjemaâ, à l’Assemblée populaire nationale.
Le ministre a tenu à démentir les exagérations, affirmant qu’il n’existe qu’une seule victime confirmée à ce jour. Il a précisé que la personne soupçonnée est en garde à vue et qu’une enquête préliminaire est en cours. Insistant sur la responsabilité pénale de la diffusion de fausses informations, il a mis en garde contre les rumeurs qui nuisent à la rigueur de la justice. Le ministère rappelle que seul le parquet est habilité à fournir des informations officielles sur les affaires judiciaires.

Chlef : un cas confirmé de pédophilie et de séquestration
Pendant que les spéculations agitent Oran, une affaire bien réelle s’est produite à Chlef, où les services de gendarmerie ont sauvé une femme séquestrée par un récidiviste. Cet homme avait agressé sexuellement ses deux enfants, âgés de 12 et 15 ans, avant de retenir leur mère prisonnière dans une grotte pour tenter de la forcer à retirer sa plainte.
La victime, retrouvée ligotée et portant des traces de torture, a été libérée grâce à l’intervention des brigades spécialisées. Le suspect, âgé de 37 ans, fait désormais face à de graves accusations : viol sur mineur, séquestration, torture, attentat à la pudeur, menaces de mort, entre autres. Cette affaire, confirmée par la gendarmerie nationale, illustre la gravité des crimes sexuels sur mineurs et la nécessité d’un traitement rigoureux et fondé sur des faits avérés.