Alors que la FIFA tarde à rendre son verdict dans l’affaire Gassama , les fédérations de football des trois autres concernés, Algérie, Cameroun et Gambie se bagarrent par communiqués interposés.
Il est certes vrai que c’est la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) qui a ouvert un nouveau front dans cette bataille, cependant il faut signalé que c’est surement, Belmadi qui a réussi à imposer le débat sur l’arbitrage africain qu’il n’a pas hésité à qualifier de « préhistorique », alors que des soupçons de corruption commencent à peser sur l’arbitre Gassama.
Se sentant visée par les critiques formulées dimanche par le sélectionneur algérien, la Fecafoot et son président Samuel Eto’o ont répondu dans un communiqué publié lundi 25 avril. Ils ont exprimé leur « préoccupation » et menacé de porter la nouvelle affaire devant la commission d’éthique de la FIFA.
Rappelons que ce mercredi, le président de la Fédération algérienne de football (FAF) Amara Charaf-Eddine s’en est pris à deux reprises pour répondre à la Fecafoot.
En effet, il a tenté d’éteindre le feu de la polémique, en qualifiant Samuel Eto’o d’ « ami et de frère », tout en réaffirmant son soutien à Belmadi dans ses critiques contre Gassama et l’arbitrage africain.
Gardant son calme, Amara ne cède pas à la provocation de la Fecafoot. Il entame sa réponse en rappelant que la Fédération algérienne a « toujours entretenu d’excellentes relations, amicales et fraternelles avec les fédérations africaines sœurs, et plus particulièrement avec la Fecafoot ».
Le président de la FAF maintient les accusations algériennes contre l’arbitre Gassama qui a « faussé » le résultat du match Algérie-Cameron, et provoqué par ricochet l’élimination des Verts du Mondial 2022.