Le débat autour du système de controle des passagers au niveau des ports et aéroports refait surface. En effet, le député de la diaspora Abdelouahab Yagoubi a abordé le sujet dans un post publié sur ses réseaux sociaux. Selon lui, les autorités compétentes doivent nécessairement « revoir les contrôles de sécurité sur nos routes, aéroports et ports. »
Pourtant les pouvoirs publics avaient promis de « trouver des solutions immédiates pour assurer la fluidité dans les postes de contrôles et de récupération de bagages ». C’est en tout cas ce qui ressort dans un communiqué rendu public le 18 juin dernier par le ministère des transport. Une instruction qui ne semble pas apporter ses fruits si l’on en croit au parlementaire des ressortissants algériens de France.
Yagoubi estime que le système en place envoie un « message négatifs » pour le tourisme en terre algérienne.
Par ailleurs, le même responsable a tenu à faire une comparaison pour le moins rocambolesque racontant son voyage effectué durant une semaine entre 7 pays d’Europe notamment la France, la Suisse, l’Autriche l’Allemagne, la Hollande, la Belgique et le Luxembourg. « Nous avons pu découvrir 7 grands pays d’Europe sans être contrôlés sur la route, ni à l’entrée des frontières ni à la sortie. Nous n’avons pas rencontré un seul point de contrôle, personne ne nous a demandé nos documents ni les papiers du véhicule. Nous n’avons pas vu un seul policier, gendarme, douanier, ou militaire », a- t-il fait savoir.
Par contre, « pour entrer ou sortir des aéroports, ports ou des frontières de l’Algérie il faudrait passer par ‘l’école de la patience’ déplore le député qui a énuméré ce qu’il qualifie des étapes incontournables à chaque départ de l’aéroport Houari Boumediene d’Alger avec les multitudes de queues aux différents check-points à franchir ». Dans son intervention, Yagoubi dit avoir compté un nombre de 15 postes de contrôles allant de l’entrée du passager jusqu’à l’embarquement à l’aéroport d’Alger.
Poursuivant : « Après tout ce périple, vous pouvez vous asseoir « en paix » et attendre le décollage de votre avion ». Le député a en outre pointé du doigt le manque de vols, de et vers l’Algerie.
« Tout cela avec un nombre très modeste de vols internationaux. Je vous laisse imaginer si l’aéroport d’Alger deviendra une destination touristique ou un hub de passage international. Oui, la sécurité et la prudence sont nécessaires, mais jamais dans l’excès », a- t-il conclu.