L’Aéroport d’Alger, étant le principal aéroport international, doit faire face à un problème récurrent : l’inexploitation de ses espaces commerciaux. Ce phénomène est principalement attribué à des tarifs de location qui freinent l’intérêt des investisseurs. Ainsi, de nombreux espaces demeurent inoccupés, bien que l’afflux de passagers et la demande pour des enseignes commerciales soient en augmentation. Le défi de l’Aéroport d’Alger : exploiter ses espaces commerciaux pour booster son attractivité.
Les Défis dans la gestion des espaces commerciaux
Echorouk rapporte que les espaces commerciaux comprenant boutiques, restaurants et autres services à l’Aéroport d’Alger restent souvent vacants. Cela est dû aux coûts de location jugés prohibitifs par les commerçants, qui hésitent à s’engager dans des contrats de location. Malgré les avantages liés au trafic de passagers, les infrastructures n’attirent pas suffisamment d’investisseurs, tel que mentionné dans plusieurs rapports.
La Société de Gestion des Aéroports d’Alger (S.G.A.A) se heurte à des difficultés pour remplir ces espaces vacants. De nombreux appels d’offres n’ont pas trouvé preneurs, car les propositions économiques satisfaisantes manquent à l’appel.
Offre commerciale limitée
Le manque de diversité des services proposés contribue également à l’inefficacité d’exploitation des espaces commerciaux. Les commerces spécialisés, la variété des restaurants et des services luxueux font défaut, rendant l’offre peu attrayante pour les voyageurs et compliquant la tâche d’attirer de nouveaux locataires.
Une réussite partielle a été réalisée avec l’attribution temporaire de quelques espaces commerciaux dans la zone de départ du terminal international. Ces espaces, destinés à divers types de commerces, ne suffisent pas à pallier l’ensemble des insuffisances commerciales.
Conséquences pour l’aéroport
L’absence d’exploitation de ces espaces entraîne une baisse d’attractivité de l’aéroport, impactant potentiellement le choix des voyageurs préférant des installations plus modernes et diversifiées. De plus, l’aéroport manque de revenus cruciaux pour son développement et l’amélioration de ses installations.
Conscientes de l’importance de ces espaces pour le bon fonctionnement et la compétitivité de l’aéroport, les autorités continuent de chercher un équilibre entre tarifs raisonnables et attractivité pour les opérateurs de commerce.