Réouverture surprise de la plateforme AADL 3 pour 20 jours ! Chauffage central, loyers dès 8000 DA, délais rallongés : découvrez les annonces qui bousculent les futurs acquéreurs.
Un retour inattendu qui fait trembler les murs !
La pression a porté ses fruits : face à la grogne montante des souscripteurs, le gouvernement cède. Le ministre de l’Habitat, Mohamed Tarek Belaribi, a annoncé ce jeudi la réouverture exceptionnelle de la plateforme AADL 3, fermée quelques jours plus tôt, pour une période de 20 jours supplémentaires. Une nouvelle qui fait l’effet d’une bombe parmi les Algériens en quête de logement.
Dès ce samedi, les candidats à l’accès au logement pourront de nouveau soumettre leur dossier. Une décision inattendue, prise à la suite d’un afflux de revendications de la part des futurs acquéreurs frustrés par les délais initiaux jugés trop courts.
Des logements modernisés, mais à quel prix ?
Mohamed Tarek Belaribi ne s’est pas contenté d’annoncer la réouverture de la plateforme. Il a aussi levé le voile sur les caractéristiques majeures du programme AADL 3 et elles pourraient en surprendre plus d’un. « Le chauffage central devient standard », a-t-il déclaré. Une grande première dans l’histoire de l’AADL. Objectif : améliorer la sécurité des foyers et éviter les drames liés aux chauffages artisanaux. Mais qui dit confort, dit forcément coût…
Et pourtant, les prix resteront contenus. Le ministre assure que les logements ne dépasseront pas les tarifs des programmes LPA. Mieux encore : les mensualités seront comprises entre 8000 et 9000 dinars algériens, pour des appartements de 3 à 4 pièces. Un pari risqué, mais audacieux.
AADL 3 : un méga-projet pour 2025… mais avec quelles garanties ?
Le gouvernement ne cache plus son ambition : 200 000 logements prévus pour 2025, selon les projections de la Loi de finances. Un calendrier ambitieux, qui soulève autant d’espoir que de scepticisme.
Belaribi promet des infrastructures modernisées, des quartiers intelligents, et des espaces verts intégrés. Une vision séduisante, mais encore floue sur le terrain. Les souscripteurs, eux, oscillent entre impatience et prudence. La durée d’endettement ? Jusqu’à 35 ans. Un engagement à vie pour certains.