Dans le cadre de ses efforts pour atteindre l’autosuffisance en poudre de lait, l’Algérie cherche à diversifier ses alliances internationales. Après un projet marquant avec le Qatar, le gouvernement algérien se tourne désormais vers l’Italie pour développer une industrie laitière commune. Un accord a été conclu suite à la rencontre de Mohamed Khelifi, ambassadeur algérien à Rome, chez Inalpi, une société italienne spécialisée dans le secteur laitier.
Impact économique et environnemental du projet
Ce partenariat algéro-italien vise non seulement à réduire les importations alimentaires, mais aussi à créer de la valeur ajoutée locale via la production de lait en poudre. Les discussions ont également abordé les aspects techniques et environnementaux, l’entreprise italienne partageant son expertise en matière de traitement des eaux usées. Ce projet adhère aux politiques algériennes en matière de développement industriel durable.
Vers une collaboration économique renforcée
Cette coopération se veut stratégique, non pas tournée vers le simple commerce, mais orientée vers une construction industrielle durable. Mohamed Khelifi a souligné l’importance de ces relations bilatérales qui permettent à l’Algérie de diversifier les sources de croissance économique.
De son côté, Ambrogio Invernizzi, président d’Inalpi, a exprimé l’enthousiasme de son entreprise à transférer son savoir-faire à l’Algérie, renforçant ainsi l’industrie alimentaire locale et créant de nouveaux emplois.