Le football algérien traverse une période agitée avec la controverse autour de Salim Boukhanchouche, un ancien favori de l’entraîneur Rabah Madjer lorsqu’il dirigeait l’équipe nationale. Actuellement avec l’USM Alger, ce milieu de terrain talentueux se trouve au cœur d’une polémique retentissante sur la scène sportive algérienne.
Boukhanchouche prisé au centre de la controverse
La presse locale rapporte que Said Allik, directeur sportif de l’USM Alger, a étonnamment décidé de sanctionner Boukhanchouche. Bien que Madjer ait souvent considéré le joueur comme indispensable, la situation au sein de l’USMA semble différente.
Conditions dures pour une libération contractuelle
Le différend avec l’USMA impose à Boukhanchouche de relever un défi majeur pour obtenir sa lettre de libération, nécessaire pour rejoindre un nouveau club. Le directeur sportif Allik réclame une somme importante de 10 milliards de centimes pour libérer le joueur de ses engagements contractuels. Cette demande financière semble refléter à la fois la valeur que le club attache à Boukhanchouche et son souhait de défendre les intérêts de l’USM Alger à une époque où la concurrence pour les transferts est intense, tant sur le plan national qu’africain.
Débats passionnés parmi les supporters
Cette situation délicate met en lumière les tensions courantes entre les joueurs et les dirigeants des clubs en Algérie. Boukhanchouche paraît coincé entre ses aspirations professionnelles et la stratégie de l’USM Alger. Les supporters sont divisés : certains pensent que Boukhanchouche mérite de partir librement en raison de sa contribution historique au club, alors que d’autres soutiennent la position de Said Allik, qui cherche à protéger les intérêts financiers et sportifs de son équipe. Cette dynamique a révélé une dualité fréquente dans le football algérien, où la valeur d’un joueur ne se mesure pas uniquement sur le terrain, mais aussi par les finances et la stratégie clubistique.