Dans le contexte actuel de tensions entre la France et l’Algérie, Jordan Bardella, leader du Rassemblement National, continue de critiquer la relation avec l’Algérie dans ses discours. Récemment, il a remis en question l’aide financière supposément accordée par l’Union européenne à ce pays, cherchant à mettre en lumière ce qu’il considère comme une injustice à l’égard des contribuables français.
Jordan Bardella et la politique Franco-Algérienne
Lors d’un discours à Bordeaux, il a affirmé que l’Algérie recevait une aide substantielle de l’Union européenne, mettant ce fait en contraste avec les enjeux économiques rencontrés en France. Bardella a souligné que « l’un sur trois dans le département d’Outre-mer fait face à des problèmes d’accès à l’eau potable », utilisant cet argument pour attiser les tensions franco-algériennes et renforcer le soutien de son parti.
Accusations de Jordan Bardella sur l’aide financière
Jordan Bardella a allégué que des fonds de l’Union européenne étaient versés pour financer des projets en Algérie, tout en critiquant le niveau de « cynisme » de la politique actuelle. Selon ses propos, le gouvernement français envisagerait de prélever 4 milliards d’euros sur les Français en supprimant des jours fériés, tout en augmentant sa contribution à l’Union européenne de 6 milliards d’euros. Il a également mentionné des aides financées par les impôts des Français pour des projets en Algérie et a critiqué l’aide à d’autres nations comme la Chine qui, selon lui, n’en aurait pas besoin.
Réalité des chiffres et démentis officiels
Les déclarations de Jordan Bardella ont fait écho à celles de Sarah Knafo, provoquant un communiqué de l’ambassade de France à Alger. Ce dernier a démenti les chiffres avancés, précisant que les fonds ne vont pas directement à l’État algérien. Pour 2022, les fonds étaient répartis en 121 millions d’euros pour l’éducation nationale et les bourses pour les étudiants algériens en France, 8,5 millions pour la coopération culturelle et scientifique, 1,5 million attribué à l’Agence française de développement pour des projets économiques en Algérie, et 280 000 euros pour soutenir les initiatives des collectivités locales et de l’Office français de l’immigration et de l’intégration.