Critiques virulentes, choix contestés, promesses non tenues, 18 mois après Belmadi, Vladimir Petkovic divise et inquiète sur l’avenir de l’équipe d’Algérie. Les détails dans cette édition du jeudi 11 septembre 2025.
Petkovic avec les Fennecs : Un « renouveau » qui tourne au fiasco
Un an et demi après l’arrivée de Vladimir Petkovic, les supporters algériens se sentent trahis. Annoncé comme l’homme du renouveau, le technicien bosniaque répète les erreurs de son prédécesseur Djamel Belmadi : mêmes joueurs, mêmes schémas, mêmes désillusions. Les Fennecs piétinent, et l’impatience gronde.
Le 24 janvier 2024, Walid Sadi avait promis une révolution en écartant Belmadi après la débâcle de la CAN. Mais dix-huit mois plus tard, la « rupture » annoncée ressemble à une copie conforme. Pire, l’équipe nationale donne l’image d’un collectif figé, sans identité de jeu.
Des choix incompréhensibles qui enflamment les débats
Pourquoi Petkovic s’obstine-t-il à convoquer des joueurs sur le déclin comme Benrahma, Zerrouki ou Touba, quand des jeunes talents du Paradou – Boulbina, Titraoui, Kadri – brillent en club sans jamais être appelés ? Cette fidélité aveugle choque les supporters.
Autre inquiétude : après 18 mois, le coach n’a toujours pas trouvé un onze type. Entre changements permanents et manque de cohérence tactique, les Verts approchent la CAN sans certitudes ni automatisme. Pour beaucoup, Petkovic s’accroche plus à des hommes qu’à des idées, un reproche déjà fait à Belmadi.
La qualification ne suffira pas
Oui, l’Algérie est bien partie pour décrocher son billet au Mondial 2026. Mais à quel prix ? Les victoires contre le Botswana, le Mozambique ou le Liberia ne rassurent personne. Contre la Guinée, le seul vrai test du groupe, les Verts n’ont pris qu’un point sur six.
Les chiffres plaident peut-être pour Petkovic, mais le jeu, lui, ne convainc pas. Et la question qui divise aujourd’hui les supporters est brutale : faut-il encore lui faire confiance avant la CAN, ou est-il déjà trop tard pour espérer un vrai renouveau ?