Carlo Ancelotti, l’actuel entraîneur de l’équipe nationale de football du Brésil, a été condamné par un tribunal espagnol à une peine d’un an de prison avec sursis, assortie d’une amende de 386 361 euros. Cette condamnation fait suite à des actes de fraude fiscale datant de 2014, période où il était en charge du Real Madrid pour la première fois. Le tribunal a jugé qu’Ancelotti avait intentionnellement omis de déclarer une partie de ses revenus, notamment ceux provenant de ses droits à l’image, bien qu’il résidait fiscalement en Espagne cette année-là.
Déroulement du procès et décisions judiciaires
Malgré une réquisition initiale de quatre ans et neuf mois de prison par le parquet, les juges ont réduit la peine à une seule année pour l’exercice 2014, Ancelotti ayant quitté l’Espagne en mai 2015 pour s’installer au Royaume-Uni. Le tribunal a statué qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves indiquant qu’Ancelotti résidait fiscalement en Espagne après son départ en 2015. Grâce à l’absence d’antécédents judiciaires et à la législation espagnole qui permet d’éviter l’emprisonnement si la peine est inférieure à deux ans, la sanction de prison d’Ancelotti a été suspendue.
Impact de la condamnation sur sa carrière
Bien qu’il ne purgera pas de peine de prison, cette condamnation ajoute une ombre au parcours d’Ancelotti, en rejoignant la liste croissante de personnalités du football condamnées par le fisc espagnol ces dernières années. Cependant, cela ne devrait pas avoir d’impact direct sur ses fonctions actuelles à la tête de l’équipe nationale brésilienne, car il a quitté son poste au Real Madrid en mai 2025 pour s’investir dans cette nouvelle aventure professionnelle.