Beaucoup d’Algériens vivant à l’étranger envisagent d’acheter des biens immobiliers dans leur pays d’origine, l’Algérie. Toutefois, certains se heurtent à des barrières administratives. Sans carte d’identité nationale, ils ne peuvent pas compléter les démarches nécessaires pour l’acquisition immobilière.
Cette situation a été soulevée par Fares Rahmani, député représentant les Algériens à l’émigration, qui a interpellé le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, à ce sujet. Il demande la reconnaissance du passeport comme substitut valide à la carte d’identité nationale.
Les positions du ministère de l’Intérieur
Dans une communication écrite, le ministre de l’Intérieur a déclaré qu’il n’existait « aucune différence » fondamentale entre le passeport et la carte d’identité nationale. Les deux documents confirment tant l’identité que la nationalité de leur porteur. Les informations contenues dans un passeport sont presque les mêmes que celles d’une carte d’identité, y compris les données personnelles et biométriques essentielles pour vérifier l’identité du citoyen.
Enjeux et perspectives pour l’utilisation du passeport
Malgré ces assertions, le ministre a indiqué que l’usage exclusif de la carte d’identité est encouragé en Algérie, car elle est délivrée sans frais, contrairement au passeport qui requiert des frais de timbre. Le passeport est principalement destiné aux voyages internationaux. L’utilisation du passeport en Algérie par les citoyens vivant à l’étranger pourrait créer un sentiment d’inégalité et diminuer l’importance de la carte d’identité nationale.
En conclusion, même si aucune règle ne s’oppose à l’usage du passeport comme alternative, l’acceptation de ce document relève de la décision de chaque institution. Rahmani, insatisfait de cette réponse non décisive, prévoit de contacter le ministre de l’Habitat pour que le passeport soit officiellement reconnu dans les transactions immobilières en Algérie.