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Cheb Bilal : La star du raï algérienne devenue persona non grata au Maroc

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Cheb Bilal, star du raï algérienne, est boycotté au Maroc après des déclarations controversées sur la nationalité marocaine. Sa participation à un festival crée la polémique.

Cheb Bilal face à un boycott au Maroc

Cheb Bilal, de son vrai nom Bilal Mouffok, est un chanteur raï algérien bien connu au Maghreb, et plus particulièrement au Maroc, où il compte un grand nombre de fans. Toutefois, malgré sa popularité, il se retrouve aujourd’hui au cœur d’une polémique. Invité à chanter lors du Forum national de la pomme à Midelt, prévu pour le 19 octobre, Cheb Bilal est désormais la cible d’une campagne de boycott sur les réseaux sociaux.

Les marocains exigent…

En effet, de nombreux internautes marocains demandent son retrait du programme du festival, principalement en raison de déclarations qu’il avait faites en 2016 à propos de la nationalité marocaine. Interrogé à l’époque sur la chaîne algérienne Echourouk, il avait répondu avec désinvolture : « La nationalité marocaine ? Pour en faire quoi ? » Cette remarque n’avait pas été bien accueillie, et certains au Maroc n’ont toujours pas pardonné ces propos, considérant qu’il n’a pas été reconnaissant envers le pays qui l’a souvent accueilli pour ses performances musicales.

Cheb Bilal devenu persona non grata au Maroc
Cheb Bilal devenu persona non grata au Maroc

Une réaction aux tensions diplomatiques ?

Certains observateurs estiment que cette polémique est également alimentée par les tensions récentes entre l’Algérie et le Maroc, notamment après la décision algérienne d’imposer un visa aux ressortissants marocains souhaitant entrer en Algérie. Une pétition circulant sur le site « Mes Opinions » appelle au boycott de Cheb Bilal, arguant qu’il est inacceptable que des artistes algériens profitent de la scène marocaine, alors que les Marocains font face à des restrictions pour se rendre en Algérie.

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Une tentative de rachat

Malgré tout, certains internautes rappellent que Bilal a tenté de se racheter en affirmant que « la nationalité marocaine est dans son cœur ». Cependant, pour une grande partie des Marocains, cette tentative de réconciliation ne semble pas suffire à apaiser les tensions.

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