Nous étions un dimanche du mois de juillet, dans plusieurs grandes rues de l’Algérie, l’on percevait des joie sur les visages des hommes et des femmes qui se mettaient en marche, drapeau en main scandant « Tahia el-Djezaïr ! » (« Vive l’Algérie »). Aujourd’hui premier juillet 2022, l’équipe de maghrebactu vous replonge dans les premier jour d’indépendance , à travers cette édition.
Une nouvelle Algérie était née. Des milliers de cris et des klaxon de voitures étaient au rendez vous. des drapeaux claquant, les avertisseurs qui déchirent l’air. Crissements de pneus. Aussi des hurlements pointus des enfants accrochés par grappes à tous les véhicules. Pendant des heures, la grande ronde de la manifestation s’est déroulée sur les places, dans les rues, répandue dans Alger tout entière remuée. Et ce pour célébrer la fin d’une décennie d’esclavage française, fin d’une longue année de colonisation, de pillages et bien d’autres.
Même le ardant soleil n’a pas effrayer les jeunes sortir pour montrer leurs joies « Tahia el-Djezaïr ! » Sous le soleil de midi, la joie s’échauffe vite. Aux carrefours, l’ALN apparaît, mitraillette au poing et canalise. Qu’importe. Cette joie est bon enfant et sans agressivité. Des jeunes filles en calots verts grimpent sur les camions. Des chargements hurlants se déversent partout. Au rythme lancinant de « Tahia el-Djezaïr ! » ou « Allah yarham ech-chouhada » (« Dieu ait l’âme des martyrs ») bref toute cette description c’était cela l’Algérie de la première année d‘indépendance.
Désormais les fils et filles de l’Algérie peuvent vivre en paix dans leur pays. finir les humiliations, les prisons finir la colonisation, ainsi que l’esclavage oui à une nouvelle Algérie bâti sur la paix la démocratie, le bonheur partagé