L’Algérie, le plus grand pays de l’Afrique intègre la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), le 1er novembre. Cette alliance économique promet de dynamiser les exportations non énergétiques et de diversifier l’économie nationale. Découvrez les enjeux et perspectives de cette adhésion.
Algérie et ZLECAF : Une nouvelle ère pour les exportations et l’industrie
Le 1er novembre marque une date hautement symbolique pour l’Algérie, célébrant à la fois le début de la lutte pour l’indépendance et l’entrée officielle du pays dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Cette adhésion représente une avancée majeure dans la stratégie de diversification économique, permettant à l’Algérie de tirer parti de nouvelles opportunités d’exportation et de renforcement industriel.
Depuis la ratification de l’accord en 2021, l’Algérie a élaboré, en partenariat avec la Commission économique pour l’Afrique, une stratégie pour maximiser les bénéfices de cette alliance panafricaine. Aujourd’hui, le pays est prêt à redynamiser son économie en exploitant des marchés non énergétiques à fort potentiel.
ZLECAF : Un catalyseur pour les exportations non énergétiques algériennes
Grâce à son intégration dans la ZLECAF, l’Algérie dispose désormais d’une plateforme inédite pour développer ses exportations au-delà des hydrocarbures. Les produits agricoles, les médicaments et les équipements de construction figurent parmi les premières catégories ciblées, avec des perspectives à long terme pour l’exportation de produits manufacturés à haute valeur ajoutée, tels que les smartphones et les véhicules. Ces nouvelles orientations permettront de diversifier les échanges commerciaux avec d’autres pays du continent africain.
Une connexion intra-africaine et des avantages pour l’emploi
L’adhésion de l’Algérie à la ZLECAF va au-delà des échanges commerciaux. Elle implique également le développement d’infrastructures transsahariennes pour renforcer la connectivité avec d’autres pays africains. Des projets ambitieux, tels que la ligne ferroviaire reliant l’Algérie au Mali et la route Alger-Lagos, contribueront à réduire les coûts logistiques et faciliteront la circulation des marchandises. Sur le plan de l’emploi, cet accord devrait créer de nouvelles perspectives pour la main-d’œuvre algérienne.
Selon la Banque africaine de développement (BAD), la ZLECAF pourrait générer jusqu’à 14 millions d’emplois en Afrique d’ici 2025, notamment grâce à la croissance des petites et moyennes entreprises et des start-up, qui bénéficieront d’un accès élargi aux marchés. En conclusion, en rejoignant officiellement la ZLECAF, l’Algérie s’ouvre à une diversification économique inédite. Cette intégration marque une étape décisive dans le développement de nouveaux secteurs d’exportation et le soutien aux entreprises locales, offrant au pays un tremplin pour renforcer sa compétitivité sur la scène africaine et internationale.